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Madame Krebs, que souhaitez-vous réaliser au sein de la commission pour la médiamatique?

15. Novembre 21

Jasmin Krebs est nouvellement membre de la Commission suisse pour le développement professionnel et la qualité de la formation des médiamaticien·ne·s CFC (CSDP&Q médiamatique). Elle-même titulaire d’un CFC de médiamaticienne, elle nous explique en quoi consiste son engagement envers la profession et les objectifs qu’elle poursuit.


En quoi les technologies de l’information et de la communication et, plus précisément la médiamatique, vous passionnent-elles?

Dans un paysage numérique en constante évolution, nous avons besoin de spécialistes versés dans la technique à même de développer de manière rapide et simple des solutions multimédias pour les entreprises. Ce sont précisément ces compétences que possèdent les médiamaticiennes et médiamaticiens qualifiés. La profession couvre parfaitement les besoins de notre époque, voilà ce qui me fascine et qui est plus particulièrement ressorti avec la crise du coronavirus.


Qu’est-ce qui vous a conduite à la médiamatique?

J’ai découvert très tôt la profession de médiamaticienne. Je recherchais une place d’apprentissage appropriée et, après X journées de stage et des rendez-vous à l’orientation professionnelle, je suis tombée sur ce métier, relativement nouveau à l’époque. Je savais que je voulais apprendre une profession porteuse d’avenir qui me permettrait d’exprimer ma créativité et de vivre mon enthousiasme pour la technique.


Nous sommes très heureux de vous compter parmi les membres de notre commission. Quels objectifs poursuivez-vous dans le cadre de cette charge?

J’entends faire valoir au sein de la commission les besoins actuels des apprentis en entretenant des contacts étroits avec eux et contribuer au développement de la profession, toujours dans le souci de l’orienter vers l’avenir. Il me tient également à cœur de renforcer l’attractivité de la profession auprès des femmes.


Parmi les apprentis en médiamatique, la part de femme représente environ un tiers. En informatique, par contre, on n’atteint même pas les 10%. Selon vous, que faut-il faire pour que davantage de femmes se tournent vers les métiers ICT?

Il n’y a pas de formule magique, sinon nous l’aurions déjà utilisée. J’estime cependant qu’une communication bien ciblée peut faire avancer les choses et c’est là que nous devons intervenir. À mes yeux, il est très important d’entretenir précocement des échanges avec les écolières. En créant davantage de points de contact et en permettant aux jeunes filles d’avoir, à un stade avancé, un aperçu du monde de l’IT, l’image de la profession pourrait encore être améliorée auprès du public féminin et les apprentissages gagneraient en attractivité. Lorsque j’ai effectué mon apprentissage, ma classe comptait moins d’un tiers de jeunes filles. Je suis persuadée qu’à l’avenir, nous pourrons augmenter la proportion de femmes et qu’un nombre croissant de jeunes filles découvriront l’univers passionnant des technologies de l’information.


Comment voyez-vous la profession dans dix ans? Qu’est-ce qui va changer à l’avenir?

La numérisation ne cesse de gagner du terrain et les entreprises veulent communiquer plus rapidement avec les parties prenantes tout en tenant mieux compte de leurs besoins. Cette évolution va s’intensifier et l’apprentissage se développera dans le sillage de la digitalisation et des nouveaux besoins en présence.



À propos de Jasmin Krebs

Jasmin Krebs a fait ses premiers pas dans le monde professionnel en tant que médiamaticienne. Aujourd’hui, elle occupe la fonction de formatrice et de responsable d’un atelier d’apprentissage auprès de Raiffeisen Suisse, où elle travaille en étroite collaboration avec les apprentis médiamaticiennes et médiamaticiens. Dans le cadre de ses études en Business Communication à la haute école d’économie de Zurich (HWZ), elle s’intéresse aux principaux aspects concourant à une communication ciblée.